Les Egyptiens pour la marche protestent contre leur président
Textos reçus ce 29 décembre à 20h30 de Leïla :
"A 18h ce soir plus de 300 Egyptiens et internationaux se sont rassemblés sur les marches de la Maison de la Presse à l'appel du "comité des libertés", composé notamment de journalistes. Nous nous y sommes rendus à trois pour y représenter les marcheurs français. Pendant une heure et demie, la foule a scandé des slogans lancés par les Egyptiens : "Vive la Palestine, à bas Moubarak", "Non au mur de la honte" (construit par l'Egypte à sa frontière avec la bande de Gaza)", "Boycott Israël", "Notre gouvernement interdit la marche c'est une grande trahison !".
La sénatrice des verts, Alima Boumédienne, présente ce soir, a exprimé le soutien du peuple français aux Palestiniens et demandé qu'Israël soit condammé pour crime de guerre. Nous avons retrouvé un journaliste égyptien qui a campé 24h avec nous et s'est fait arrêté quelques heures par la police hier à cause d'un article publié sur notre action. Un important cordon de policiers encadrait les manifestants sans intervenir, sans doute à cause de la présence de nombreux internationaux et médias. Après cette escapade nous voilà de retour à notre trottoir baptisé Giza strip (le nom du quartier), en référence à la Gaza strip (bande de Gaza)".
Mis en ligne par Cécile Eichinger.
"A 18h ce soir plus de 300 Egyptiens et internationaux se sont rassemblés sur les marches de la Maison de la Presse à l'appel du "comité des libertés", composé notamment de journalistes. Nous nous y sommes rendus à trois pour y représenter les marcheurs français. Pendant une heure et demie, la foule a scandé des slogans lancés par les Egyptiens : "Vive la Palestine, à bas Moubarak", "Non au mur de la honte" (construit par l'Egypte à sa frontière avec la bande de Gaza)", "Boycott Israël", "Notre gouvernement interdit la marche c'est une grande trahison !".
La sénatrice des verts, Alima Boumédienne, présente ce soir, a exprimé le soutien du peuple français aux Palestiniens et demandé qu'Israël soit condammé pour crime de guerre. Nous avons retrouvé un journaliste égyptien qui a campé 24h avec nous et s'est fait arrêté quelques heures par la police hier à cause d'un article publié sur notre action. Un important cordon de policiers encadrait les manifestants sans intervenir, sans doute à cause de la présence de nombreux internationaux et médias. Après cette escapade nous voilà de retour à notre trottoir baptisé Giza strip (le nom du quartier), en référence à la Gaza strip (bande de Gaza)".
Mis en ligne par Cécile Eichinger.