Bras de fer enre les Marcheurs et le gouvernement égyptien
Le status quo se poursuit sur place. La police égyptienne tente de faire renoncer les Marcheurs parqués sur le
trottoir devant l'ambassade de France à leur projet de rejoindre la frontière avec la bande de Gaza prévu initialement le 28 décembre mais leur détermination demeure intacte.
Nouveaux messages de Leïla ce soir :
A 20h
"Les Egyptiens nous ont proposé trois solutions :
1 - Nous transférer au lycée français où on sera bouclé sans possibilité de se déplacer jusqu'à vendredi et isolés de tous médias ou autre.
2 - Nous mettre dans des avions demain
3 - Rester sur le trottoir jusqu'à vendredi dans des conditions ultra basiques (possibilités d'approvisionnement en nourriture et eau limitées ; 1h30 d'attente pour accéder à l'unique toilette).
Auncune sortie individuelle n'est autorisée pour le moment.
La majorité a voté pour la solution 3 car c'est la seule chance qu'il nous reste, en comptant sur la mobilisation internationale pour mettre la pression sur les ambassades et les consultats égyptiens partout dans le monde. Un autre rassemblement a lieu devant le siège de l'Onu au Caire mais c'est impossible dans ces conditions que nous nous unissions."
Leïla ajoute que "le premier ministre israélien est en visite officielle au Caire demain donc pas question de se taire et de baisser les bras. Des Gazaouis nous ont appelé hier pour nous confier que leur situation s'empire de jour en jour".
A 21h30
"Les autorités égyptiennes nous rendent les conditions de vie dans la bande de trottoir de pire en pire. Ils empêchent également les journalistes de venir nous voir ! Ils resserent la vis pour nous faire craquer alors que le deal incluait des conditions potables. On avale le CO2 à pleine bouche".
Mise en ligne par Cécile Eichinger
Nouveaux messages de Leïla ce soir :
A 20h
"Les Egyptiens nous ont proposé trois solutions :
1 - Nous transférer au lycée français où on sera bouclé sans possibilité de se déplacer jusqu'à vendredi et isolés de tous médias ou autre.
2 - Nous mettre dans des avions demain
3 - Rester sur le trottoir jusqu'à vendredi dans des conditions ultra basiques (possibilités d'approvisionnement en nourriture et eau limitées ; 1h30 d'attente pour accéder à l'unique toilette).
Auncune sortie individuelle n'est autorisée pour le moment.
La majorité a voté pour la solution 3 car c'est la seule chance qu'il nous reste, en comptant sur la mobilisation internationale pour mettre la pression sur les ambassades et les consultats égyptiens partout dans le monde. Un autre rassemblement a lieu devant le siège de l'Onu au Caire mais c'est impossible dans ces conditions que nous nous unissions."
Leïla ajoute que "le premier ministre israélien est en visite officielle au Caire demain donc pas question de se taire et de baisser les bras. Des Gazaouis nous ont appelé hier pour nous confier que leur situation s'empire de jour en jour".
A 21h30
"Les autorités égyptiennes nous rendent les conditions de vie dans la bande de trottoir de pire en pire. Ils empêchent également les journalistes de venir nous voir ! Ils resserent la vis pour nous faire craquer alors que le deal incluait des conditions potables. On avale le CO2 à pleine bouche".
Mise en ligne par Cécile Eichinger